55-1116
La vocation d’Abraham
Pouvez-vous vous imaginer aller dire à un cochon, lui dire : “Bon, écoutez Monsieur Cochon, je vais vous dire : vous avez tort.” Eh bien, vous pourriez le débarbouiller et lui mettre un smoking, si vous voulez. Ça ne changerait rien; il retournerait tout droit dans la boue se vautrer de nouveau. C’est sa nature. C’est un cochon, au départ. Et tout homme, toute personne qui n’a pas été régénérée : peu importe combien vous essayez d’être bon, combien vous pensez être bon, vous êtes par nature un pécheur, jusqu’à ce que Dieu change votre nature. Amen.
Eh bien, c’est vrai. Nous n’aimons pas dire ces choses. “Oh,” direz-vous, “je porte les meilleurs vêtements du voisinage. J’ai la meilleure voiture. J’ai le meilleur...” Ça n’a absolument rien à y voir. Si la nature n’est pas... “Je n’ai jamais dit de mensonges. Je n’ai jamais...” Là encore, ça n’a rien à y voir. Ce n’est pas grâce à vos propres mérites, mais à l’élection inconditionnelle et à l’appel de Dieu. Et le salut, ce sont les mérites de Jésus-Christ, rien qu’aucun individu ne puisse faire. Dieu, par Son amour, a sauvé l’homme.
Pain quotidien 1 Corinthiens 15.10
Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis,
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